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– La caresse : Etrange choix, que celui de « la caresse » tableau symboliste de Khnopff, personnellement, au vu de l’histoire, j’aurais opté pour « Oedipius et Sphinx » de Moreau dont la force et l’étrangeté m’apparait comme étant plus forte encore. Mais, à bien y réfléchir, le mysticisme propre à l’œuvre de Gustave n’aurait pas sa place dans cette nouvelle. Autant de mot pour dire que le romancier est bon.
Tout y passe dans ce court récit : une réflexion esthétique, le pouvoir de l’argent, les délires sécuritaires, les errances de l’individu et du couple lâcher sans autre soutient que le rhizome corrompu et cynique d’une société gavée de sa propre perfection. Le geste artistique de l’auteur est de créer une société permettant à l’imaginaire de devenir réel, de prouver qu’une telle utopie ne saurait exister sans s’auto annihiler immédiatement. Etrange paradoxe que celui de pouvoir être un surhomme niétzschéen physiquement mais de ne pas accéder à un statut autre que chimérique, étrange lecture.
Yggdralivre 